lundi 15 novembre 2010

Jour 14: Valparaiso - San Pedro de Atacama


Une seule photo aujourd'hui, des dizaines demain.

Aujourd'hui on quitte Valparaiso, la côte Pacifique et la presque verdoyante plaine centrale chilienne. C'est madame (vous voyez désormais de qui je veux parler) qui nous accompagne à l'aéroport. Selon notre inénarrable guide d'hier, les Chiliens prennent les femmes pour des tanches au volant, mais la nôtre est soi-disant une exception. Parfaite quand il s'agit de passer dans un trou de souris dans une ruelle en pente de Valparaiso, elle a quand même deux défauts: elle ne sait pas rétrograder (on se retrouve par conséquent souvent à 60 sur l'autoroute), et elle déboîte au dernier moment. Un troisième: elle écoute de la musique atroce. Un genre de pop symphonique chantée en espagnol, nulle à se frapper la tête contre la vitre.
On finit par arriver, et avoir fastoche notre avion, direction Calama. Ah oui, stop ou encore? Stop. A Copiapo, trou du fion du monde, célèbre pour ses mines d'où les mineurs ont parfois du mal à remonter. A Copiapo, il n'y a rien. De la poussière. Pas un arbre, walou.
Et c'est là que l'on reste coincés sur le tarmac pendant plus d'une heure et demie, bicoze problème technique. On nous fait descendre de l'avion et tout. On n'est pas trop rassurés en remontant. On finit quand même par arriver à Calama après une heure de vol à serrer les fesses. Calama: walou, épisode II. 140 000 habitants perdus dans le désert d'Atacama.
Nous sommes embarqués avec deux Belges néerlandophones qui roulent les "r", direction San Pedro. La route est…mmm…comment dire….spectaculaire: on avait vu des buissons en Patagonie, ici, même ça, c'est la forêt tropicale. Walou, épisode III. Désert minéral, sècheresse. Il y a des endroits dans ce désert où pas une goutte n'est tombée depuis…80 ans…. Même dans la voiture, on a la gorge sèche. 9 % d'humidité. Ca fait pas beaucoup. On finit par arriver à San Pedro. Une oasis. Enfin, façon Atacama. Quelques arbres qui se battent en duel, des maisons de terre et de pierre. Pas mal de randonneurs occidentaux dans les rues, et de bonnes têtes d'indiens. L'hôtel est très beau aussi. On a tous notre terrasse perso. Tout est de plein pied. Le repas du soir est excellent, léger, sans viande, parfait pour nous. On a bu comme des trous depuis notre arrivée, et pourtant il ne fait pas extrêmement chaud, mais on sent que l'on se déshydrate très vite. Le guide nous conseille de boire deux fois plus que d'habitude. On discute excursions. On est crevés. J'ai un peu la tête qui tourne, normal puisqu'on est passé de 0 à 2500 m d'altitude dans la journée. Qu'est-ce qu'on boit…Demain, direction les flamants roses et la vallée de la mort. Ca claque comme programme, pas vrai?

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